Acariens : quelles erreurs faut-il éviter pour les éliminer ?

Publié le
Mis à jour le
Par Benoit

Lors de notre dernier investissement locatif, nous avons craqué pour une petite maison à la campagne. Comme beaucoup, la période COVID nous a donné envie d’un deuxième toit, loin du tumulte, pour respirer de l’air pur.
Mais très vite, on a découvert un invité surprise : les acariens. À notre grande surprise, Ben — qui n’avait jamais eu de problème en ville — s’est mis à faire des allergies dès qu’on posait nos valises à la maison. Après quelques recherches, on a compris que contrairement aux idées reçues, l’air pur de la campagne n’était pas un gage d’absence d’acariens. Humidité, manque d’aération… plusieurs facteurs peuvent favoriser leur prolifération, même (et surtout) en milieu rural. Du coup, on s’est renseignés sérieusement pour ne plus faire les erreurs courantes… et on partage aujourd’hui tout ce qu’on a appris !

L’essentiel à retenir:

  • Aération, humidité et chauffage : aérer régulièrement, contrôler l’humidité et éviter des températures trop élevées sont essentiels pour limiter la prolifération des acariens.
  • Textiles : limitez les textiles superflus, lavez-les à haute température et aérez régulièrement votre literie et vos peluches.
  • Entretien et ménage : utilisez un aspirateur avec filtre HEPA, nettoyez avec un chiffon humide et adoptez une routine de ménage efficace pour éliminer les allergènes.

Qui sont les acariens ?

Les acariens sont de minuscules arachnides (proches des araignées) qui se reproduisent rapidement en pondant des œufs. Une femelle peut pondre entre 20 et 80 œufs durant sa vie, qui éclosent en 3 à 5 jours dans des conditions idéales (température entre 20 et 25°C et humidité au-dessus de 50 %). Les jeunes acariens passent ensuite plusieurs stades de développement avant de devenir adultes, prêts à se reproduire à leur tour. Bien qu’invisibles à l’œil nu, ils sont porteurs de bactéries et leurs déjections sont une source majeure d’allergènes, responsables de réactions allergiques et d’irritations respiratoires. Il est donc indispensable de se débarrasser de ces nuisibles pour préserver un environnement sain. Voici les erreurs courantes qui favorisent la prolifération des acariens et compromettent la qualité de l’air dans votre maison :

Surcharger la maison de textiles (et pas seulement…)

oreiller anti acariens

Dans une maison de campagne, on aime souvent ajouter des rideaux épais, des plaids douillets, des coussins à foison pour créer une ambiance cosy. Mais attention : tous ces textiles retiennent énormément la poussière… et offrent aux acariens un terrain de jeu idéal pour se développer discrètement. Moquettes, tapis, peluches oubliées : plus il y en a, plus la poussière s’accumule sans qu’on s’en rende compte. Pour limiter l’impact des acariens, il est judicieux de choisir des matières faciles à entretenir et respirantes. De notre côté, nous avons opté pour une couette et un oreiller anti-acariens, naturellement traités pour offrir un environnement sain, antibactérien et anti-moisissures, tout en garantissant un confort optimal pour un sommeil réparateur. Retenez qu’un cadre de vie minimaliste est le combo gagnant : non seulement l’entretien est plus facile, mais l’air intérieur reste plus sain, même en cas d’absence prolongée.

Ne pas entretenir correctement sa literie et ses textiles

Les acariens adorent se nicher dans la literie (matelas, oreillers, couettes) et les textiles (draps, peluches, etc.). Pour limiter leur prolifération, il est essentiel de laver les draps chaque semaine à 60°C minimum et d’utiliser des protections anti-acariens pour le matelas et les oreillers. N’oubliez pas d’aérer votre matelas régulièrement et, pour les peluches qui ne passent pas en machine, placez-les dans un sac plastique au congélateur avant de les aspirer. 

erreurs anti acariens textile

Aérer insuffisamment

Le problème des maisons secondaires, c’est qu’elles restent souvent inoccupées de longs mois. Ce qui fait que l’air intérieur stagne, l’humidité s’installe, et l’environnement devient rapidement propice aux acariens. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’air pur de la campagne ne suffit pas à rendre une maison saine si elle n’est pas régulièrement aérée. Il est recommandé d’avoir une aération quotidienne d’au moins 10 minutes matin et soir, même en plein hiver. Si vous le pouvez, demandez à un voisin de confiance de venir ouvrir les fenêtres de temps en temps : même si ce n’est pas au quotidien mais une fois par semaine c’est un geste simple qui peut vraiment limiter la prolifération des acariens !

Négliger l’humidité ambiante

Les acariens adorent l’humidité : ils prolifèrent particulièrement dès que le taux dépasse 50 %.
Dans notre maison de campagne, nous avons découvert que les anciennes bâtisses – charmantes mais peu ventilées – sont de vrais pièges à humidité : murs poreux, caves mal aérées, absence de VMC… tous les ingrédients étaient réunis. Sans rénovation ni bonne ventilation, l’humidité s’installe durablement et devient un terrain de jeu idéal pour les acariens.

Trop chauffer les pièces

On pourrait croire qu’un intérieur bien chauffé est synonyme de confort… mais pour les acariens, c’est surtout un environnement idéal pour proliférer. Ils adorent la chaleur, et dès que la température intérieure dépasse 20 °C, notamment dans les chambres, leur développement s’accélère. Dans notre maison de campagne, les murs épais en pierre gardent une certaine fraîcheur, ce qui est plutôt un bon point. Mais attention : quand on arrive après plusieurs semaines d’absence, on a parfois tendance à chauffer à fond pour retrouver du confort rapidement… et c’est là que l’air devient propice aux acariens.  L’idéal est de maintenir une température autour de 18-19 °C dans les chambres, à la fois pour votre confort respiratoire et pour limiter la prolifération des acariens.

Faire le ménage de manière inadaptée

Quand on n’occupe pas sa maison toute l’année, la poussière a tout le temps de s’accumuler… et avec elle, les acariens. Or, chasser la poussière efficacement est essentiel pour limiter leur prolifération. Mais attention aux mauvaises pratiques : utiliser un plumeau ou un balai classique ne fait que soulever la poussière et la répandre dans l’air, aggravant le problème. De même, certains sprays dépoussiérants ou détergents chimiques peuvent irriter les voies respiratoires et empirer les réactions allergiques. Il faut privilégier un aspirateur avec filtre HEPA, et utilisez un chiffon microfibre humide pour capturer vraiment la poussière, sans la disperser. Et si votre maison secondaire reste vide longtemps, pensez à planifier un grand ménage dès votre arrivée, pour éliminer un maximum d’allergènes avant de vous installer. Vous serez ainsi beaucoup plus sereins. Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques de nettoyage et comprendre mieux les acariens, consultez le guide complet de l’anti-acarien.

A propos de l'auteur
Benoit
Moi c'est Benoit (Ben pour les intimes ;-)), trentenaire devenu touche à tout par la force des choses.

Laisser un commentaire