Avec la hausse constante des prix de l’énergie, comme beaucoup, on a cherché des solutions. Après notre rénovation, nous avions conservé notre chaudière gaz et l’électricité classique, mais la flambée du gaz nous a poussés à passer à la pompe à chaleur gainable et à tout basculer à l’électrique, ce qui nous a aussi permis d’avoir la clim’ — super utile dans le Sud. Mais ça ne suffit pas encore pour maîtriser nos factures. Du coup, on s’est intéressés aux panneaux solaires et on s’est demandé comment bien préparer leur installation chez soi.
Évaluer la faisabilité de votre projet solaire
Avant de vous lancer, il est important de vérifier si votre maison est bien adaptée à l’installation de panneaux solaires.
Le premier point à regarder, c’est l’orientation du toit. On entend souvent que le sud est idéal… mais ce n’est pas une règle absolue. Si cette zone est ombragée (par un arbre, une cheminée, un bâtiment voisin), alors une pose à l’est ou à l’ouest peut être plus rentable. L’important est de capter un maximum de lumière tout au long de la journée, en limitant les zones d’ombre. Une étude personnalisée est donc fortement recommandée.
L’inclinaison du toit joue aussi un rôle, mais là encore, inutile d’avoir pile 30 ou 35° pour que ça fonctionne. Les panneaux s’adaptent à beaucoup de configurations, y compris les toits plats avec une structure inclinée.
Ensuite, il faut vérifier la surface disponible. Une installation standard pour une maison individuelle (souvent autour de 3 à 6 kWc) demande environ 15 à 30 m². Mais si vous ne cherchez pas à couvrir 100 % de vos besoins, une petite installation peut déjà faire la différence sur votre facture.
Enfin, l’état de la toiture compte. Si elle est ancienne ou que vous prévoyez des travaux dans les mois à venir, mieux vaut les faire avant la pose des panneaux. Oui, on peut démonter les panneaux, mais cela a un coût. Donc autant anticiper si c’est un chantier prévu à court terme.
Pour vous aider, mieux vaut faire un appel à un professionnel comme cerise-energies.fr. Vous verrez un peu plus loin dans cet article qu’il y a d’autres avantages non négligeables à passer par un pro.
Comprendre les démarches administratives et réglementaires
Avant d’installer des panneaux solaires, il est important de connaître les règles à respecter.
Ainsi :
- Si la puissance de l’installation est inférieure à 3 kW et que les panneaux sont posés à moins de 1,80 m de hauteur, aucune démarche n’est nécessaire.
En revanche :
- Si la puissance est toujours inférieure à 3 kW mais que la hauteur dépasse 1,80 m, ou
- Si la puissance est comprise entre 3 kW et 3 000 kW : il faut déposer une déclaration préalable de travaux en mairie.
Au-delà de 3 000 kW, un permis de construire est obligatoire.
Attention : en secteur protégé (monument historique, site classé…), une déclaration préalable est exigée même pour une petite installation, et un permis de construire devient obligatoire au-delà de 3 kW.
Enfin, l’installateur doit être couvert par les assurances professionnelles comme la garantie décennale et l’assurance dommages-ouvrage, indispensables en cas de problème.
💡 À savoir : un certificat de conformité électrique (CONSUEL) peut être demandé avant le raccordement de l’installation au réseau.
C’est obligatoire dans la majorité des cas, notamment si vous revendez l’électricité produite. Il faut savoir que si vous passez par un professionnel habilité, il s’en charge pour vous : le certificat est tout de même nécessaire, mais géré directement par l’installateur.

Quelles aides financières pour votre installation ?
Bonne nouvelle : plusieurs aides peuvent alléger le coût d’une installation solaire.
La prime à l’autoconsommation est versée si vous consommez une partie de l’électricité produite.
- Pour les installations ≤ 9 kWc, elle est versée en une seule fois, un an après la mise en service.
- Pour les installations > 9 kWc, vous recevez 80 % la première année, puis 5 % par an pendant 5 ans.
Il est aussi possible de revendre le surplus à EDF OA (Obligation d’Achat), ce qui peut générer un revenu complémentaire.
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a été remplacé par MaPrimeRénov’, mais ce dispositif ne s’applique pas aux panneaux photovoltaïques classiques. Cette aide publique se concentre uniquement sur les équipements produisant de la chaleur, comme le chauffe-eau solaire individuel (CESI), le système solaire combiné (SSC) ou les panneaux solaires hybrides (production d’électricité et de chaleur).
Certaines régions, départements ou intercommunalités proposent des aides spécifiques, souvent cumulables. L’ANAH peut également accorder une aide aux foyers modestes dans certains cas.
💡 Faire appel à un professionnel vous permet de connaître les aides accessibles selon votre profil et de constituer un dossier solide.
Pourquoi faire appel à un professionnel qualifié ?
Installer des panneaux solaires ne s’improvise pas. Installer des panneaux solaires ne s’improvise pas. En plus de vous aider sur le dimensionnement de votre installation solaire, faire appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est essentiel si vous souhaitez bénéficier des aides financières et primes disponibles.
C’est aussi un gage de qualité et de sécurité : le pro vous propose une installation conforme aux normes, adaptée à votre toiture, et couverte par des garanties, notamment la garantie décennale.
En plus, un installateur expérimenté vous accompagne dans les démarches administratives, les demandes de raccordement, et peut même vous conseiller sur la meilleure stratégie entre autoconsommation et revente. Même si les tarifs de rachat ont baissé, être bien conseillé permet d’optimiser votre projet.
Et enfin, un bon professionnel assure le suivi et le service après-vente : un vrai plus quand on investit pour longtemps.