Nous avons toujours pensé que les affiches étaient un moyen simple et efficace de sublimer son intérieur, et il en existe pour tous les goûts. À la recherche d’un renouveau dans notre déco, nous avons décidé de nous intéresser à deux styles bien distincts mais tout aussi fascinants : les affiches japonaises, pour leur représentation poétique de la nature et leur sérénité, et le style préraphaélite, qui allie beauté, symbolisme et émotion à travers des scènes mythologiques et littéraires. Mais encore faut-il trouver une boutique qui saura mettre en valeur ces univers avec des affiches de qualité. C’est en cherchant que nous avons découvert Wallango.
La boutique Wallango : un catalogue unique d’affiches artistiques
Wallango vous propose un catalogue exceptionnel d’affiches venant de divers horizons artistiques soigneusement sélectionnés. Vous y trouverez des affiches japonaises inspirées par les grands maîtres comme Kawase Hasui et Ohara Koson, des gravures botaniques de William Morris, Johann Walter et Joris Hoefnagel, ainsi que des reproductions de gravures par des artistes tels que Gustave Doré et Albrecht Dürer. Le site propose également des affiches d’animaux, des affiches de voyage signées Frederick Catherwood, des peintures préraphaélites, des œuvres de Paul Gauguin, ainsi que des affiches sur des thèmes fascinants comme les contes de fées et la mythologie. Enfin, une collection de cartes anciennes complète cette offre variée.
Fondée par deux frères passionnés de littérature et d’art, Wallango est née de leur désir de partager leur amour pour les images et de mettre en avant des artistes célèbres et des œuvres uniques. Grâce à leur formation et expertise, ils ont acquis des compétences en restauration numérique, ce qui leur permet de proposer des reproductions d’une qualité exceptionnelle. Leur sélection de produits est un véritable hommage à des artistes choisis avec soin, offrant à chaque œuvre une place de choix dans votre intérieur.
Les estampes japonaises : un voyage esthétique avec Kawase Hasui et Ohara Koson
L’estampe japonaise, ou ukiyo-e, est un genre artistique qui s’exprime à travers la technique de l’estampe gravée sur bois. Chaque œuvre résulte d’un travail minutieux, en plusieurs étapes : un dessinateur crée l’image originale, un graveur sculpte chaque couleur sur une plaque de bois distincte, puis un imprimeur applique les encres par superposition. Ce procédé artisanal permet d’obtenir des nuances subtiles et une richesse de détails caractéristiques des œuvres japonaises.
Kawase Hasui : capturer la beauté éphémère de la nature
Kawase Hasui (1883-1957) est l’un des maîtres les plus respectés du mouvement shin-hanga, connu pour ses paysages sereins où la lumière, l’atmosphère et les éléments naturels jouent un rôle fondamental. À travers ses voyages à travers le Japon, Hasui a su capturer la beauté fugace de la nature, souvent baignée dans une lumière douce ou parée des nuances subtiles de la nuit ou de la neige. Ses estampes, empreintes de calme et de poésie, mettent en valeur la majesté de la nature tout en évoquant une atmosphère de tranquillité. Loin des scènes surpeuplées, ses compositions privilégient souvent l’isolement et la grandeur des paysages.
L’une des œuvres les plus emblématiques de Hasui est “Le Temple Zōjōji à Shiba sous la neige” (1925). Cette estampe, réalisée dans le cadre de la série “Vingt vues de Tokyo”, illustre le temple Zōjōji, un important site bouddhiste situé à Tokyo, dans un décor enneigé. La neige qui recouvre les toits du temple et l’environnement environnant amplifie l’atmosphère calme et solennelle de la scène.
Ohara Koson : la poésie silencieuse de la nature
Ohara Koson (1877-1945) est l’un des maîtres les plus respectés de l’estampe japonaise, reconnu pour ses sublimes représentations de la nature. En tant que spécialiste du kachō-e, un genre dédié à la représentation des oiseaux et des fleurs, Koson a capturé la beauté de la faune et de la flore avec une sensibilité unique. Ses œuvres, souvent caractérisées par une précision presque photographique, traduisent l’harmonie fragile du monde naturel dans une poésie visuelle où chaque élément semble pris dans une danse silencieuse.
Une œuvre phare, “Moucherolles sur un buisson nandina”, traduit cette harmonie avec une grande délicatesse. Les moucherolles semblent flotter, presque suspendus, tandis que les teintes subtiles et les contrastes de couleurs apportent un équilibre parfait à la scène. Cette œuvre témoigne de la profonde connexion de Koson à la nature, transformant une scène ordinaire en un instant suspendu, empreint de poésie.
L’art préraphaélite : une quête de beauté et de moralité
Le mouvement préraphaélite, fondé par William Holman Hunt, John Everett Millais et Dante Gabriel Rossetti, visait à rompre avec l’académisme victorien et à redonner à l’art une fonction morale et esthétique. S’inspirant de la beauté de la nature, des thèmes littéraires, mythologiques et religieux, ils rejetaient les conventions des académies artistiques. Pour eux, l’art ne devait pas seulement plaire, mais aussi éveiller une réflexion morale et intellectuelle.
John William Waterhouse (1849-1917) est l’un des peintres les plus célèbres associés à ce mouvement. Ses œuvres dépeignent souvent des femmes mythologiques et littéraires, à la fois symboles de beauté intemporelle et figures complexes, confrontées à des dilemmes émotionnels profonds.
Parmi ses œuvres emblématiques, “Miranda la tempête” se distingue particulièrement. Inspirée de la scène de La Tempête de Shakespeare, cette peinture capture l’intensité émotionnelle de Miranda, contemplant une mer déchaînée. Le vent et les vagues semblent refléter l’agitation intérieure de la jeune héroïne, incarnant l’essence même du romantisme préraphaélite : une harmonie parfaite entre beauté, émotion et mythologie.
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